Le new yorkais Ezekiel Honig est un peu le pendant américain de Matthew Herbert dans sa façon de penser sa musique ! Féru de musique concrète et des sons de la vie de tous les jours, Honig sample des bruits de tous horizons, cabine d’avion, station de métro… Une électronica a la fois métallique, caverneuse et bien sur cinématique ! La présence régulière d’un piano humanise l’ensemble. Bref ça sonne comme du Herbert signé chez Skam (label de Boards of Canada, Bola et Plaid) et on se rapproche du mexicain Murcof ou de Nortec Collective, notamment sur ‘Porchside Economics’ au beat 4×4 en sourdine… C’est le genre de projet que je défends bec et ongle. C’est inventif, planant (‘Material Instrument 1 & 2’) et sans compromission pour entrer dans le moule pop ! Avis aux oreilles averties et avides de sons neufs.
De sa Normandie natale, Barney taquine les platines depuis une quinzaine d’années. Il a pris de plein fouet l’avènement de la techno et de la house dès la fin des 80’s. Influencé par tous les grands protagonistes du genre (Derrick May, Kevin Saunderson, UR, MAW...), il se prend un claque à l’écoute de Radio Nova à la grande époque des Novamix ! Il jubile sur les sons de Laurent Garnier, Loïc Dury, Gilb’r, Dimitri From Paris, Dee Nasty, Lord Zelko, Volta... Mais c’est Gilles Peterson et son ‘Worldwide’ qui va faire effet de détonateur sur le DJ normand dans la façon de penser ses sets, façon ‘selecter’. Pouvoir mixer de la deep-house avec un classique rare-groove, de la drum&bass ou enchaîner sur du jazz abstrait... Liberté d’action, mais aussi le besoin de faire découvrir tous ces sons. Côtoyant les producteurs Wax Tailor et Laurent Collat (de Vernon comme Barney), il continu d’engranger du vinyles... Après avoir chroniqués des disques pour Only for DJs pendant 10 ans et diverses ’résidences’ de DJ Selector sur Evreux ou Vernon, Barney est aujourd’hui résident au Shari-Vari (Bar-Concert situé à Rouen) pour les session ELECTRO LIBRE. Une déclinaison est en préparation au Point-Bar de Vernon.
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