Ladies and Gentlemen… Miss Grace Jones !

Effervescence ce dimanche 22 mars au Grand Rex parisien, avec l’unique date française du Hurricane Tour de la sculpturale diva Grace Jones ! Retour sur scène pour cette icône de la nuit, elle qui fut l’égérie de Jean Paul Goude au début des 80’s vient de sortir un nouvel album ‘Hurricane’ fin 2008 ! A quasi 61 ans, la belle couleur d’ébène n’a pas perdu sa voix, et sa ligne donnerait des vertiges aux mannequins en herbe…. La première partie sera assurée par Trybez, projet hip hop porté par Paulo Goude, le fils de Grace Jones et Jean Paul Goude, pas peu fier du retour en ‘grâce’ de Grace…

Grace Jones at the Rex 22nd March 2009

Certes Grace Jones s’est fait patienter avec plus d’une heure de retard avant la montée sur scène… mais franchement quel bonheur dès la mythique introduction : ‘Ladies & gentlemen : Miss Grace Jones !’ suivie des premières mesures de ‘Nightclubbing’. Car oui, c’est bel et bien une bête de scène, une ‘queen of the night’ qui souhaite qu’on fasse la fête avec elle !!! Grace Jones s’amuse, elle est loquace, entre chaque titre, la miss va changer de costume ou de coiffure, tous aussi beaux ! S’instaure une symbiose entre la star et son public conquis d’avance, plaisantera sur les effets de lumière et quelques allusions coquines ;).

‘Paris, mon pays, Je t’aime !’ dira t’elle, en rappelant que c’est là que tout a commencé, le mannequina comme la musique.

grace71.jpg La musique justement, on peut dire que les choix des titres fut judicieux et intelligent, la part belle ayant été faites aux deux albums les plus représentatif de l’artiste ‘Nightclubbing’ et ‘Warm Leatherette’ (concoctés respectivement en 1981 et 1980 par les mythiques Sly & Robbie) avec les titres comme ‘Demolition Man’, ‘Love Is A Drug’ ou le très attendu et intemporel ‘I See That Face Before (Libertango)’ ainsi que le dancefloor filler ‘Pull Up To The Bumper’ ! D’ailleurs Grace Jones invitera plusieurs dizaines de spectateurs à venir danser sur scène, sous une pluie de confettis sur ce titre disco dub emblématique du Studio 54, du Paradise Garage ou du Palace parisien.

Autre point fort poignant ‘La Vie En Rose’ (son premier carton en 1977 !) ou Grace perchée sur ses hauts talons déambulera parmi la foule. Quant a ‘Slave To The Rythm’ (1985), elle le chantera tout en nous faisant une leçon de houllahop. Chapeau bas madame ! Puis insidieusement entre ses classiques, Grace glissera quelques titres du dernier album comme ‘William’s Blood’ ou l’impressionnant ‘Hurricane’ écrit avec Tricky (qui fut l’un des maestro du trip hop au coté de Massive Attack)…

hurricane.jpg bref Grace Jones n’a pas dit son dernier mot, elle l’a promis au public du Grand Rex : ‘Je reviendrai !’ Emotion palpable lors de son standing ovation final avec une brassée de roses dans les bras. Elle est émue, derrière son sourire carnassier et ses yeux de félin. Le public est restée bouche bée devant tant d’énergie, de partage et de joie de vivre ! Une belle revanche pour elle, qui a galèrée pour trouver une maison de disques ! Pas une major n’a dis oui ! Un comble… Un scandale ! Elle trouvera refuge chez les anglais de Wall Of Sound (le label de Royksopp, Propellerheads, Wiseguys ou Les Rythmes Digitales). L’album Hurricane est distribué en France par PIAS. Le premier single ‘William’s Blood’ est remixé par les stars de la nu disco Aeroplane et par Mad Professor. La nouvelle scène électronique la convoite, c’est un signe… Welcome back Grace !

Barney

De sa Normandie natale, Barney taquine les platines depuis une quinzaine d’années. Il a pris de plein fouet l’avènement de la techno et de la house dès la fin des 80’s. Influencé par tous les grands protagonistes du genre (Derrick May, Kevin Saunderson, UR, MAW...), il se prend un claque à l’écoute de Radio Nova à la grande époque des Novamix ! Il jubile sur les sons de Laurent Garnier, Loïc Dury, Gilb’r, Dimitri From Paris, Dee Nasty, Lord Zelko, Volta... Mais c’est Gilles Peterson et son ‘Worldwide’ qui va faire effet de détonateur sur le DJ normand dans la façon de penser ses sets, façon ‘selecter’. Pouvoir mixer de la deep-house avec un classique rare-groove, de la drum&bass ou enchaîner sur du jazz abstrait... Liberté d’action, mais aussi le besoin de faire découvrir tous ces sons. Côtoyant les producteurs Wax Tailor et Laurent Collat (de Vernon comme Barney), il continu d’engranger du vinyles... Après avoir chroniqués des disques pour Only for DJs pendant 10 ans et diverses ’résidences’ de DJ Selector sur Evreux ou Vernon, Barney est aujourd’hui résident au Shari-Vari (Bar-Concert situé à Rouen) pour les session ELECTRO LIBRE. Une déclinaison est en préparation au Point-Bar de Vernon.

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